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Photo du rédacteurThomas Jaffré

Pourquoi développer sa souplesse pour la natation ?

Les performances en natation et la souplesse semblent être directement liées. Contrairement au cyclisme ou à la course à pied, au cours desquels les jambes doivent rarement se tendre au maximum, la natation requière une grande amplitude articulaire et musculaire. En effet, nager avec une grande amplitude nécessite une longueur et un étirement des bras pour allonger la prise d’appui ainsi qu’un battement des jambes souples et hydrodynamiques.



Les épaules


Une souplesse des épaules :


  1. Facilite le retour de bras : En nage libre, une souplesse réduite des épaules entraîne un coude bas pendant la phase de retour du bras. Or en triathlon, il est important d’avoir la capacité à modifier son retour de bras (bras tendus, fléchis) en fonction des conditions de course (vagues, concurrents, passage de bouée).

  2. Augmente l’amplitude de nage : Une grande souplesse d’épaule et permettra au nageur d’engager son bras plus loin devant lors de la prise d’appui et plus loin derrière lors de la poussée, ce qui favorisera un plus grand trajet propulsif (amplitude) et donc une meilleure propulsion.


Les chevilles


Une souplesse des chevilles :


  1. Réduit les résistances : Une raideur des chevilles peut provoquer une augmentation de la traînée en natation. Des chevilles souples seront plus hydrodynamiques car la souplesse de la cheville permettra de produire un battement de jambe profilé avec les pieds en pointes.

  2. Rend le battement plus efficace : La possibilité de fouetter le pied sur une longue partie de haut en bas lors d'un battement de pied ajoute de la propulsion à la nage. En effet, une étude a montré qu’une grande flexibilité de la cheville est associé à une vitesse de battements de pied plus rapide et des meilleurs temps de nage sur 50 mètres crawl et 25m jambes. (1) De plus, une raideur des chevilles réduit la vitesse d’exécution des ondulations sous-marines (2).


Conclusion


Nous pouvons identifier que les nageurs bénéficient d’une souplesse importante de plusieurs articulations et muscles du haut du corps. Les entraîneurs doivent donc évaluer et développer soigneusement la flexibilité de la cheville des triathlètes pour contribuer positivement aux capacités du battement de jambe ainsi que la souplesse des épaules pour le retour de bras. Les autres principaux axes de travail de la souplesse doivent se concentrer sur les muscles dorsaux, les pectoraux et les genoux.


 

[1] McCullough, A., Kraemer, W., Volek, J., Solomon-Hill, G.F., Hatfield, D., Vingren, J., and Maresh, C. 2009. Factors affecting flutter kicking speed in women who are competitive and recreational swimmers. Journal of Strength and Conditioning Research, 23(7), 2130–2136.

[2] Willems TM, Cornelis JA, De Deurwaerder LE, Roelandt F, De Mits S. The effect of ankle muscle strength and flexibility on dolphin kick performance in competitive swimmers. Hum Mov Sci. 2014 Aug;36:167-76. doi: 10.1016/j.humov.2014.05.004. Epub 2014 Jun 28. PMID: 24984154.

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