La capacité du corps à pouvoir capter, transporter, diffuser et utiliser de l’oxygène efficacement est un facteur important qui contribue à la performance en triathlon. Est-ce que le système cardiopulmonaire et les capacités de transport de l’oxygène peuvent être améliorés par l’entraînement ? La réponse est oui.
Une méthode bien connue pour améliorer le transport de l’oxygène est de s’entraîner en altitude. Cette technique a pour effet d’augmenter le nombre de globules rouges (érythrocytes) et le nombre de molécules d’hémoglobines dans le sang. Ce qui a pour conséquence un meilleur apport en oxygène aux muscles à l’effort. Pour obtenir des effets significatifs de l’entraînement en altitude, les athlètes doivent s’entraîner suffisamment longtemps dans ces conditions.
Malheureusement, certaines athlètes ont recours à des méthodes non éthiques pour induire les mêmes effets physiologiques sur leur corps en utilisant des produits pharmacologiques illégaux tel que l’hormone érythropoïétine (EPO).
Toutefois, un entraînement régulier et bien conduit au niveau de la mer permet également des adaptations positives du système cardiopulmonaire. Chez un athlète débutant, un plan d’entraînement composé au minimum de 3 à 5 sessions de 30 à 45 minutes par semaine suivi pendant au moins 8 semaines permet les adaptations suivantes :
· Diminution du rythme cardiaque au repos et à l’effort
· Augmentation du volume sanguin total
· Augmentation du débit cardiaque
· Augmentation de la capacité respiratoire à l’exercice
· Augmentation de la consommation maximale d’oxygène (VO2max)
· Amélioration de la vitesse au seuil lactique
· Amélioration de la performance maximale à l’exercice
· Amélioration de l’économie de course
· Amélioration de la performance en endurance
· Amélioration de la tolérance à la chaleur
· Diminution du poids corporel total
· Diminution de la masse graisseuse
· Diminution de la pression artérielle (si problème antérieur)
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