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Photo du rédacteurThomas Jaffré

Impact de l'entraînement en endurance sur la fréquence cardiaque

Avec un entraînement en endurance régulier, le cœur commence à devenir plus fort et plus volumineux dû à l’augmentation progressive de la charge d’entraînement. C’est parce que le cœur devient fort et plus gros, que le rythme cardiaque au repos et pendant l’exercice est plus bas qu’avant un cycle d’entraînement en endurance.



La baisse de la fréquence cardiaque à l’effort

Suite à un entraînement en endurance de 8 semaines, les triathlètes peuvent réaliser un effort à une certaine charge de travail (allure) à un rythme cardiaque plus bas qu’auparavant. Par exemple, si un athlète réaliser une séance de 30minutes de course à pied en endurance à 150 pulsations par minute, après 8 semaines d’entraînement en endurance, pour la même séance et la même intensité, la fréquence cardiaque devrait être significativement plus basse (exemple : 147 pulsations par minute). La magnitude de la réduction du rythme cardiaque à l’effort sera difficile à déterminer car cela varie beaucoup d’une personne à l’autre.


La fréquence cardiaque au repos

Après un entraînement de 8 semaines en endurance, la fréquence cardiaque au repos est diminuée. La fréquence cardiaque de repos se prend au matin, idéalement en position allongée en étant totalement relâché. La FC de repos se situe entre 50 et 90 battements par minutes mais peut descendre à 30 pour les athlètes très entraînés. Les athlètes qui présentent des fréquences cardiaques au repos les plus basses sont généralement les sportifs d’endurance (cyclistes, triathlètes, skieurs).


La fréquence cardiaque de récupération

La fréquence cardiaque de récupération s’améliore aussi grâce à l’entrainement en endurance. La fréquence cardiaque de récupération est la différence entre la fréquence cardiaque à la fin d’un exercice physique (effort) et la fréquence cardiaque prise 1,2 ou 3 minutes après l’effort. Plus la différence est grande, meilleure est la fréquence cardiaque de récupération.



Par exemple, le premier jour d’entraînement, après un test de course de 1000m l’athlète est à 180 battements par minute. Au bout 3 minutes la fréquence cardiaque est à 130 battements par minute. La différence est de 50 battements (180-130=50). Après un entraînement de 8 semaines, lorsque l’athlète réalise ce même effort de 1000m, la fréquence cardiaque doit chuter à 130 battements par minutes en beaucoup moins de temps. Au bout de 3 minutes la fréquence cardiaque est de 125 battements par minute. La différence est de 55 battements (180-125=55). Par conséquent, la fréquence de récupération est meilleure car l’athlète prend moins de temps pour redescendre à une valeur de repos et donc récupère plus vite. Encore une fois, cette amélioration de la fréquence cardiaque de récupération dépend d’un individu à un autre qui peut être plus ou moins prononcée.


Pour conclure, malgré la variabilité interindividuelle, après un entraînement en endurance de 8 semaines, tous les triathlètes débutants peuvent observer une diminution de la fréquence cardiaque à l’effort pour une même charge de travail (FC plus basse), une diminution de la fréquence cardiaque de repos (FC plus basse) et une amélioration de la récupération après l’effort (FC qui diminue plus vite).

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